Bénédictines

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Tel : 02 35 71 92 60
Fax : 02 35 88 53 80

Accès : À moins de deux heures de Paris par l'autoroute A13. Sortie Rouen/Est. SNCF : Rouen rive droite ligne Paris Saint Lazare/Rouen/Le Havre.

Hôtellerie : Petit accueil monastique, une dizaine de chambres, pour une ou deux personnes, réparties en deux lieux différents. Repas assurés à la demande, possibilité d'une certaine autonomie. Reçoit des personnes ayant une réelle démarche spirituelle, pour des retraites libres et individuelles, des temps de ressourcement. La participation à quelques offices est souhaitée, mais il n'y a pas de proposition d'un accompagnement spirituel. Tout projet de séjour doit être précédé d'un courrier à la soeur Hôtelière, avec qui seront fixées éventuellement la durée, les grandes lignes et la participation aux frais.

Offices : Ils sont en français pour la psalmodie avec les antiennes et les hymnes en grégorien ; la Messe est d'ordinaire chantée en grégorien. Elle est à 9h15 en semaine, 10 heures le dimanche. Les offices du jour sont ouverts à qui souhaite y participer. L'église est ouverte à partir de 8h30 jusqu'à 18h afin de permettre à ceux qui le désirent de donner au Seigneur un temps d'adoration avec les Bénédictines du Saint-Sacrement. Cette dimension eucharistique est immédiatement perceptible par qui fréquente ce monastère où le Saint-Sacrement est exposé chaque jour. Horaires des offices plus aisément accessibles : Laudes : 7h30, Sexte : 12h, None : 14 h15, Vêpres : 17h45.
Chaque mois à 20h30 une veillée de prières en français avec des chants polyphoniques.

Artisanat : Une petite biscuiterie qui produit des galettes et sablés, garantis sans colorants ni conservateurs, fabriqués avec des produits frais, sains et naturels.

Magasin : Dans la boutique située 14 rue Bourg l'Abbé, on peut trouver de nombreux produits d'autres abbayes ou monastères : sirops de fruits, toute la gamme des « Germa », des savons, des cires, etc,quelques santons sortis des mains d'artistes de la communauté, des colliers de perles fantaisies, des livres, des enluminures et des cartes postales.

Historique : Bénédictines du Saint-Sacrement, un rameau né sur l'antique tronc bénédictin, au XVIIe siècle, à l'instigation de Catherine de Bar, une moniale bénédictine qui portait le nom de Mère Mectilde du Saint Sacrement. Elle fonda, en 1653, à Paris, un Institut qui ajoute aux observances habituelles de l'Ordre, l'adoration perpétuelle du Saint-Sacrement, adoration « réparatrice » qui souligne la dimension eucharistique de la vie consacrée. Sa voie est adhésion « au bon plaisir de Dieu », attention habituelle à la Présence, désir d'être « lien » afin de présenter sans cesse au Seigneur le poids des souffrances, des misères mais aussi les joies du monde, pour « tout récapituler » dans le Mystère Pascal du Christ qui leur donne sens.
Une autre spécificité de cette spiritualité est la place de la Vierge Marie reconnue comme abbesse et supérieure de tous les monastères, comme l'a voulu Mère Catherine Mectilde de Bar.
C'est elle-même qui est venue de Paris, fonder un monastère en 1677, établi dans l'ancien Hôtel de Matthan, rue Morand. Chassée des lieux pendant la Révolution, emprisonnée, la communauté reçoit de bienfaiteurs, en 1802, le couvent des Minimes, qui avaient été aussi expulsés par la Terreur. La communauté vit et prie dans ces bâtiments du XVIIe siècle. On peut visiter l'église, admirer la chaire où a prêché l'un des Minimes les plus célèbres de l'époque moderne : Le bienheureux Nicolas Barré, béatifié par le Pape Jean-Paul II. Les vitraux, remarquablement historiés, sont du XIXe siècle.

R.L. : 23 avril 1827